JEUNE CRÉATION
LINDA BRANCO, COLINE CUNI, IROISE DOUBLET, ROMAIN GANDOLPHE, THOMAS PORTIER, MANON RIET
1 juin - 17 juin 2018
Vernissage : 31 mai à partir de 18h
Commissariat : Azad Asifovich
La galerie Mansart présente six artistes nominés lors du Prix de la Jeune Création. Initié en Occitanie par la structure d’art L’Atelier Blanc, ce prix soutient la création émergente de jeunes artistes diplômés des Beaux-arts de Paris ou des Ecoles d’art en région. Parmi eux Thomas Portier en a été le lauréat 2017.
Anne Deguelle artiste, propose un focus sur leur œuvre dont la singularité dessine soit un espace critique sociétal : Thomas Portier et Linda Branco, soit un décryptage ou une réévaluation de l’art qui les a précédés : Romain Gandolphe, Coline Cuni et Iroise Doublet, ou une nouvelle approche photographique : Manon Riet.
La Galerie Mansart soutient une création contemporaine plurielle et ouverte. Elle organise, in situ, six à dix expositions par an, alternant expositions personnelles et expositions collectives. Peinture, sculpture, photographie, performance, dessin... Elle expose des artistes internationaux, émergents ou confirmés, mais peu visibles en France.
Thomas Portier, lauréat du 7eme Prix Jeune Création
Une nouvelle nation flottante est inventée, cette fiction examine les mécanismes implacables d’un état souverain et la dérive vers l’isolationnisme des communautés.
Linda Branco
A partir de vêtements déposés anonymement dans des structures associatives, Linda intervient en imprimant sur le vêtement la reproduction d’œuvres d’artistes contemporains de son choix, puis redépose anonymement le vêtement qui reprend son circuit normal et devient ainsi un ‘porte-image’ d’art, à l’insu de leur propriétaire. Sphère intime et publique s’interpénètrent hors système marchand sur un mode discrètement poétique.
Coline Cuni
Composées d’éléments hétéroclites mêlant parfois volumes sculptés et étoffes teintes, ces installations mettent en jeu l’absence de hiérarchie, la décontextualisation, la malléabilité, les déplacements. Ce sont ces caractéristiques qui permettent à l’indéterminisme et la réversibilité d’en réactiver les potentialités.
Iroise Doublet
Une tentative d’élaboration d’un nouveau vocabulaire pictural via une mise en relation des « choses-entreelles », penser les probabilités, les rencontres, comme hypothèse d’un nouveau langage en devenir. La surface de la toile deviendrait une aire de déposition de possibles en attente.
Romain Gandolphe
Revisitant un document d’histoire de l’art témoignage d’une œuvre disparue, oubliée par l’artiste lui-même, la vidéo témoigne d’une errance dans un paysage désertique à la recherche d’une possible identification. La part de fiction et de véracité s’entremêlent inexorablement et positionne la question du statut de l’ « œuvre d’art », sa construction, ses récits, ses évitements et ses trous de mémoire.
Manon Riet
Cette pièce témoigne d’un déplacement au Sud du Chili dans l’île de Chiloe et du relevé méthodique des variations végétales et de leur coloration suivant leur exposition aux vents et à la proximité de l’Océan. Cette charte colorée constitue le témoignage d’un arpentage sur le terrain et une invitation au partage pour une nouvelle lecture paysagère.